Les dévots de Krishna lavent leur linge sale sur le Net  

 
 
 
 
 
 
 

Le fondateur du mouvement Hare Krishna aurait été empoisonné!

Un dévot de Krishna vient d’écrire un livre de 600 pages, en anglais, intitulé Someone has poisoned me - quelqu’un m’a empoisonné. Sachez que c’est un exclu depuis belle lurette. Le livre est généralement distribué par un réseau d’adeptes convaincus des faits, sinon favorables à la déstabilisation du mouvement. Leurs vues subversives n’en demeurent que plus efficaces. Le livre peut être facilement obtenu sur le Web pour la modique somme de $ 5 US je crois. A Montréal, en l’occurrence, les responsables du nouveau restaurant Jay Jay Govinda, sur la rue Duluth, en distribuaient des exemplaires.

De quoi s’agit-il exactement? En deux mots : des disciples du maître lui auraient ingéré à son insu de l’arsenic. Cela vous rappelle-t-il quelque chose?

Et bien, de nombreux livres ont été publiés sur le sujet, notamment sur la mort de Napoléon. Le dernier date de quelques mois et je ne peux résister à la tentation d’enfreindre l’éthique éditoriale; je vous livre donc le résumé que l’on trouve à l’endos de la couverture du livre.

« Les indices sont trop troublants pour que la question ne soit pas posée : Napoléon a-t-il été assassiné? Ben Weider, (un auteur canadien), a mené une passionnante et minutieuse enquête.

Pendant des années, sans rien laisser au hasard comme dans la plus rigoureuse des enquêtes policières, il a passé au crible les témoignages captés sur le vif par les proches de l’Empereur au cours de son exil, où il a relaté jour après jour l’évolution de sa santé; il a soumis les mèches de cheveux prélevés tout au long de son séjour à des analyses d’une implacable précision scientifique par le FBI de Washington. Et à la lecture de cet ensemble imposant de documents, le doute s’insinue : Napoléon ne serait-il pas mort empoisonné à l’arsenic?

Un meurtre lent, discret, effectué à petites doses à l’instigation du gouvernement britannique, afin de ne pas attirer l’attention de la communauté internationale qu’une disparition subite aurait alertée. C’est que sur un rocher, même abandonné de tous mais entré vivant dans la légende, Napoléon gênait encore beaucoup trop. On n’avait jamais encore mené une enquête sur sa mort de façon aussi méticuleuse, avec un tel pouvoir de persuasion.

A la lecture de ce livre palpitant, une leçon s’impose. En Histoire, la connaissance acquise n’est jamais définitive. De nombreux faits peuvent toujours surgir de l’ombre au point d’ébranler de fond en comble nos convictions. »

Et les convictions sont ébranlées. Beaucoup chez les petites gens.  Au point que les dirigeants se sont sentis obligés d’ouvrir une enquête officielle pour plus de transparence. Les protagonistes de la théorie du poison basent leurs accusations sur le fait qu’on a retrouvé de l’arsenic dans les cheveux du maître.

- Est-ce vraiment une preuve?
- Pas en tant que telle. En Inde, on retrouve facilement ce poison dans les nappes phréatiques et par conséquent dans les puits. Beaucoup d’individus sont contaminés, surtout au Bengale d’où le maître est originaire.
- Tout de même, on en a retrouvé une quantité énorme!
- C’est ce qu’ils disent.
- Les résultats des laboratoires le confirment.
- Quels laboratoires ? Qui sont les personnes qui diffusent ces informations? L’un des trois membres qui a travaillé sur le projet dont le but était d’accumuler les preuves en faveur du poison, est un dévot qui est devenu millionnaire en écrivant des livres sur les Beatles. Comme il a une maison d’édition, c’est lui qui a produit le CD sur lequel on retrouve l’enregistrement des conversations des derniers jours du maître, Srila Prabhupada. Sur les bandes, le mot poison est répété à plusieurs reprises par Prabhupada. La raison, en fait, en est assez simple si l’on considère qu’il était très malade et prenait des médicaments qu’il désignait par le vocable de «poison». Ses disciples savent à quel point il détestait ces substances. Il se plaignait souvent d’avoir à les prendre parce qu’en de nombreuses occasions elles lui causaient plus de mal que de bien, selon lui. De plus, tout médicament est un poison, pour ainsi dire. Et Prabhupada avait été un chimiste de profession. Il fabriquait des médicaments.

Ce dévot donc, du nom civil de Giuliano, s’est finalement brouillé avec ses deux acolytes et le voilà qui dénonce publiquement leurs magouilles. Je reproduis un extrait de ses paroles que j’ai trouvées sur le Net : « J’ai monté cette affaire avec Rochana et compagnie (Nityananda) depuis le début; j’étais coauteur et le narrateur du CD sur le poison; j’ai discuté de long en large sur cette histoire de poison avec tous les importants instigateurs et j’ai aussi soigneusement édité le livre très mal écrit de Nityananda. En deux mots, je peux vous dire que ce n’est que de la propagande. Personne n’a empoisonné Prabhupada. Et s’il y a quelqu’un de bien placé pour le savoir, c’est moi, le serviteur de ces médecins diaboliques qui ont fabriqué ce mensonge de toute pièce. Personnellement j’en suis revenu. »

Lorsque je me suis renseigné au sujet de Giuliano auprès d’un ami qui travaille dans l’édition du disque et qui connaît ce milieu, il m’a écrit : « Saches que Giuliano est la risée de tout le monde dans le cercle des experts des Beatles. Même Georges Harrison voulait le poursuivre en justice pour diffamation. D'ailleurs, il ne l'a rencontré qu'une dizaine de minutes. Georges a dit à son épouse, Olivia : “Ce gars m’a rencontré pendant dix minutes et il en connaît plus sur ma vie que moi-même ...’’ Le pire c'est que Giuliano a même utilisé cette citation pour ‘authentifier’  un de ses livres. Plusieurs lettres ont été publiées dans les journaux à travers le monde et surtout en Angleterre par les proches des Beatles pour dénoncer la stupidité de Giuliano et ses mensonges. Récemment, il a même traité les Beatles de sacs-à-merde en entrevue et pourtant, il continue à vivre à leurs dépends en publiant livres sur livres... Pas étonnant qu’il se prenne pour un guru! Sur les sites de discussions à propos des Beatles, tout le monde prévient tout le monde des escapades spéculatives de Giuliano... »

Difficile pour des gens raisonnables d’emboîter le pas. Pour Giuliano, Nityananda, l’auteur de "Someone has poisoned me", n’est qu’un envieux qui, parce qu’il n’a pas réussi à se hisser au sommet de la hiérarchie de l’institution et qui s’est mis à dos ses dirigeants, de par son arrogance et ses allégations à la vindicte populaire, a concocté cette affaire.  Son compère, Rochana, n’échappe pas à son couperet. Il le traite de vulgaire vendeur de voitures, son métier. D’où son habileté à tricher. On va de surprise en surprise, impressionné par cette folie si proche et si laide.

 Depuis, des documents professionnels ont été publiés pour réfuter ces accusations. Si vous voulez en savoir davantage sur les aléas de ce drame, demandez et je reproduirai ici les résultats.

- Oui, parce que je ne suis pas complétement convaincu par ton explication sur la raison du poison en si grande quantité dans le corps de Srila Prabhupada.

- D'accord, j'en donnerai d'autres.

Vous voyez, je ne vous ai pas monté un bâteau avec mon titre de «linge sale sur le Net».
 

       
 
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