![]() .Locus
solus de Raymond Roussel |
Ne
cliquez pas ici si vous ne voulez
pas éviter de renoncer à essayer ce jeu,sinon cliquez là. Le but de ce jeu (car dans un jeu comme dans la vie, il faut un but sinon c'est le bordel) est de retrouver un de ces lieux solitaires (locus solus) oublié par le temps. Pour y parvenir, il faudra utiliser les liens contenus dans les extraits des romans proposés. Quelques indices disséminés dans le texte vous permettront d'identifier cet endroit. |
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A la Recherche du Domaine Mystérieux : ça commence dans un pub londonien... Ce jeu est composé de plus de cent-vingt pages HTML, d'une cinquantaine de liens vers d'autres sites Web et a été réalisé à partir des extraits d'une soixantaine de livres. En cliquant sur certains mots des textes proposés, vous vous retrouverez soit sur un autre site en rapport avec le mot justement (c'est bien foutu, vous verrez !), soit sur une autre page de ce site, soit sur une page donnant un indice pour découvrir ce lieu aussi mystérieux qu'étrange. |
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Mercredi 6 octobre 2004 |
Le webmaster du Domaine Mystérieux profite d'une période de chômage pour remettre au goût du jour un site quelque peu abandonné. Ça commence à flasher, jugez plutôt ! A suivre ... |
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«Quand on épluche des oignons, il faut en même temps penser à quelqu'un qu'on aime bien et qui est mort, sans quoi ce sont des larmes perdues» Cavana |
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Eh
oui, vous en rêviez ! Alors c'est pas dur, juste le nom de l'auteur
de ce texte et hop ! vous vous retrouvez en dessous dans la rubrique
PUB avec un lien vers votre site.
Qui a écrit ...? |
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C'était
un ancien ouvrier agricole, le grade le plus bas dans la hiérarchie
des campagnes, un loueur de ses bras qu'on couchait dans l'étable
et qu'on salariait d'un couvert. Accéder au poste de fossoyeur
municipal fut pour lui plus qu'une promotion inespérée,
une sorte d'adoubement. Il avait été recruté sur
une métaphore. Accompagnant son patron à sa dernière
demeure, il aurait répondu au maire qui le sollicitait : «
Les morts, c'est comme la semence, on met en terre et après, tout
dépend du ciel.» Peut-être en effet est-ce parce qu'ils
enterrèrent d'abord leurs morts que les premiers hommes, confiants
en la résurrection, inventèrent des millénaires plus
tard ce geste plein d'espérance d'enfouir des graines dans le sol.
Quoi qu'il en soit, l'anecdote, rapportée, valut à Julien
de la considération. On lui trouva de la profondeur, celle qui
sied à la fréquentation des morts. Dans les commentaires,
il se disait qu'au contact de la nature la solitude atteint fréquemment
à cette dimension cosmique - et cela paraissait plus évident
que d'une pomme qui tombe concevoir les lois de la gravitation universelle.
La place de fossoyeur municipal étant vacante, le maire et son
conseil, impressionnés par ce parangon de la sagesse populaire,
l'attribuèrent spontanément au journalier philosophe sans
emploi. |
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réponse précédente
: Paul
Lafargue (Le droit à la paresse) |
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( réservé aux gagnants du GRAND CONCOURS TOUJOURS, ça ne se bouscule pas au portillon ! Je rappelle que si vous trouvez la réponse, je propose bien gentiment de mettre ici un bandeau ou un lien renvoyant à votre site.) |
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