Une Parole à entendre. Un Commencement.
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Comme un océan où lire ce qui s'absente
entre le dehors et l'intime,
entendre en l'inscription la présence de l'ailleurs,
la trace et le silence... et l'aube, enfin.











Voici que sonne l’heure exacte où le hasard referme les parenthèses qu’il nous avait tendues, - où l’absolue lassitude dénoue les couples invariables, l’heure où tout saigne d’un sang trop facile, où il ne reste plus qu’à choisir entre les instruments du désespoir et les baumes infâmes de la consolation
à moins toutefois que la cendre ne redevienne flamme que le sang ne redevienne cœur l’obscurité conscience et l’homme révolution
de sorte que la nuit pourrait enfin transmettre au jour quelque chose de plus que la lumière.



Geoges Hénein, « A contre-cloison », dans La force de saluer, Paris, éd. La Différence.











Au faîte du silence
Avide il boit le ciel
À la source



Anne Perrier, Les noms de l’arbre, éd. Empreintes, Lausanne, 1989.







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