Date de naissance : 15/05/65 a Ribeirao Preto (Bresil) Taille: 1.89 m Poids : 87 kg International bresilien (65 selections, 30 buts). Premier match (titulaire) en D1 : 11/09/93, face a Montpellier (1/0). (but de RAI) Clubs successifs, nombre de matchs et buts en championnat 1982/86 : Botafogo (Bresil) 1986/87 : Ponte Breta de Campinas (Bresil) 1987/88 : Botafogo (Brésil) 1988/93 : Sao Paulo (Bresil) 1993/94 : PSG : 28 matchs, 6 buts 1994/95 : PSG : 28 matchs, 12 buts 1995/96 : PSG : 30 matchs, 14 buts 1996/97 : PSG : 3? matchs, ? buts 1997/98 : PSG : 3? matchs, 10 buts Palmares : Champion du Bresil (1991) Champion pauliste (1991/92) Copa Libertadores (1992/93) Coupe Intercontinentale (1992) Champion du Monde (1994) Champion de France (1994) Coupe de France (1995) Coupe de la ligue (1995) Coupe des coupes (1996) Coupe de France (1998) Coupe de la Ligue (1998) Champion pauliste (1998)Rai a debute avec la selection carioca le 19 mai 1987, face a l'Angleterre a Wembley, devant 92 000 spectateurs (score final 1-1). Le selectionneur bresilien avait decide de faire confiance aux jeunes espoirs bresiliens pour cette tournee europeenne. Entre en jeu a la 82eme minute, Rai va devenir rapidement titulaire : 10 jours plus tard contre l'Ecosse, il marque meme le premier but de la victoire du Bresil (2-0). Une equipe bresilienne pleine de souvenirs pour les supporters du PSG : outre Rai, Geraldao, Valdo et Ricardo ont participe a ce succes. Durant 5 saisons, Rai est devenu le symbole de Sao Paulo, Championne du Monde a 2 reprises. Capitaine de son equipe, Rai a marque a chaque match capital pour les siens : face a Barcelone en finale de la Coupe Intercontinentale, mais aussi lors des 2 succes de Sao Paulo en finale de Copa Libertadores. Les supporters paulistes n'ont pas oublie son but le 5 juin 1993 pour son dernier match avec Sao Paulo contre Santos : apres plusieurs exploits techniques, il marque le sixieme et dernier but de son equipe. Les spectateurs acclameront longuement leur idole. Rai venait de reussir ses adieux. Le Guen, la, c'est la grande classe. Laurent Fournier ne doute pas de pouvoir toujours s'appuyer sur lui. Techniquement il est parfait, il est aussi adroit devant le but, et en plus il met beaucoup de hargne a recuperer le ballon. C'est peut-etre ce qui fait sa force. De toute facon quand on voit le troisieme but de Metz ou la passe qu'il donne a Youri dimanche dernier contre Auxerre, seul un homme au top peut reussir cela. Si Youri Djorkaeff raconte volontiers que des qu'il leve la tete, je vois Rai disponible, Vincent Guerin rappelle la simplicite du personnage. Il est toujours tres proche des autres, et forcement cela rejaillit sur le terrain. Il sait se mettre au service de ses partenaires, comme dans la vie. Les compliments pleuvent donc sur le Bresilien, il en rougit de confusion lorsqu'on les lui rapporte : Ca montre que nous avons de bonnes realtions. Et c'est important pour moi de me sentir bien avec eux. Comme ca, je me sens a l'aise, je peux etre heureux... Heureux...vraiment le mot le plus importamt pour l'attaquant parisien. Surtout depuis ses deboires a son arrivee dans la capitale. La periode d'adaptation a ete longue mais je ne peux pas regretter qu'elle ait dure aussi longtemps. Il y avait un ensemble de choses sur lesquelles je n'etais pas lucide. Je n'etais pas heureux et ca c'est vital. Aujourd'hui des images me reviennent, des titres dans le journaux. Ca fait bizarre. J'ai toujours dit qu'il fallait donner du temps au temps. Mais bon, moi j'aime les defis. Dans ce sens-la, les critiques ont renforce mon envie de revenir encore plus haut. Ce n'est de toute facon pas dans mon caractere de chercher a me venger. Je sens encore que quelques-uns mettent du temps a admettre mon retour. Mais il commence a etre evident. Le ton est calme, pose. On sent pourtant combien certains tacles verbaux l'ont fait souffrir. Qu'il ne pourra jamais oublier, meme s'il a pris le parti d'en rire. Ainsi, sur son eventuelle prolongation de contrat, forcement d'actualite, il balance un peu perfide : L'idee de rester jouer a Paris me plait. Mais on m'a deja fait aller jouer au Japon, on m'a renvoye au Bresil et je suis toujours la, alors...
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Rai a-t'il l'ame d'un vrai buteur d'apres toi? J'aime marquer! Et il ne faut pas oublier que l'an passe, j'ai quand meme inscrit 12 buts dans une equipe qui tournait beaucoup... Cette saison, je suis sur que j'en marquerai plus. Tu sais, a Sao Paulo, pendant la premiere partie du championnat Bresilien, c'est a dire 6 mois, j'avais reussi a marquer 20 buts! Il n'est pas un geste ou un controle execute par le Bresilien qui n'ait pour but de le faire avancer. Lorsqu'il declare : il est primordial que le ballon aille plus vite que celui qui le transmet, il defend certes sa cause mais adresse aussi le message de l'evidence a tous les footballeurs, y compris ceux du dimanche. --------------------------------------------------------------------------- ************** Une interview avec Rai et Ricardo **************** Vous vous souvenez des circonstances de votre premiere rencontre? RAI : Oui. C'etait a l'occasion d'un match avec le Bresil en Angleterre en 1987. Lors d'une opposistion entre titulaires et remplacants. Lui dans un camp, moi dans l'autre. J'etais le petit nouveau. RICARDO : C'etait en 1987 a Londres, a l'occasion d'un match amical de l'equipe du Bresil. De quoi traitait votre premiere discussion? RAI : Je ne crois pas qu'il s'en souvienne. Lui c'etait quelqu'un moi j'arrivais...enfin, c'etait ce meme jour a Londres, apres le match d'entrainement contre les titulaires. On les a battus 2-1 et il est venu me feliciter en me disant : je suis content de ton arrivee parmi nous... RICARDO : Je crois qu'on s'est vraiment decouvert lors de la Copa America la meme annee ; la, on s'est vraiment parle tous les deux. Que representait l'arrivee de RAI a Paris? RAI : Tout ce dont je me souviens, c'est que RICARDO y est pour beaucoup, puisqu'on lui a demande de donner son avis sur moi. RICARDO : J'etais tres content de l'apprendre. Quand je l'ai connu, il n'avait que 22 ans et c'etait son frere SOCRATES la grande star. En arrivant a Paris, cela s'inversait... Qu'avez-vous appris l'un de l'autre a jouer ensemble? RAI : A mieux le connaitre ; de decouvrir un homme qui le merite. Car en equipe nationale, on n'avait pas le temps. RICARDO : Le plaisr d'etre sur le terrain avec lui...meme si cela n'arrivera plus jamais. Pourquoi avoir choisi RICARDO pour cette interview? RAI : C'est un garcon que j'aime bien et il me manque souvent ; comme a tous les supporters parisiens d'ailleurs. RICARDO : (il rigole) On a quand meme passes deux ans dans la meme chambre, nos femmes etaient toujours ensemble et meme nos enfants allaient a l'ecole ensemble. Ca cree des liens... Comment etes-vous devenus amis? RAI : ...ca ne s'explique pas. RICARDO : Je ne sais pas...d'autant plus que si on a passe beaucoup de temps ensemble pendant la Copa America, il s'est passe apres cal beaucoup de temps avant qu'on ne se revoit. Il a signe a Sao Paulo et moi a Benfica. On n'avait meme pas echange nos numeros de telephone...puis apres, on s'est retrouve a Paris. RAI est-il superstitieux? RAI : Non, je ne crois pas. RICARDO : Tout le monde l'est un peu...disons que s'il l'est, c'est un secret ; mais je ne crois pas. Ce n'est pas son genre. Le plus grand defaut de RAI? RAI : (il rigole) je suis trop distrait, j'oublie beaucoup de choses. RICARDO : Je ne sois pas que ce soit un vrai defaut, mais bon...il oublie toujours plein de choses. C'est une tete en l'air. Il n'a pas encore oublie un RDV avec moi mais ca peut venir... Merci au journal du PSG et à Rai --------------------------------------------------------------------------
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