Le 11 mars 1999.

    Cher Monsieur,

    Je me suis rendu au Greffe du Tribunal Correctionnel de LIEGE afin de savoir pour quelle raison cette affaire revenait à l'audience du 24 mars 1999.

    Monsieur l'Expert THONE a refusé de poursuivre l'expertise pour motif qu'il ne serait plus consultant à l'Université de Liège et n'aurait donc plus l'infrastructure adptée pour mener valablement sa mission.

    Dès lors, le problème devrait pouvoir être réglé rapidement à l'audience de ce 24 mars.

    Votre bien dévoué,

JFB.
 
 

 
 
     
    Le 13 mars 1999.

    Chers Maîtres,

    Objet : Esquive du Dr THONE, Expert judiciaire de Mr COUMANNE, Juge d'instruction (de 1992 à 1996).

    Votre lettre du 11 courant a retenu ma meilleure attention et je vous en remercie.

    L'excuse utilisée par Docteur Michel THONE, Expert, car il s'agit bien d'une EXCUSE, ne tient pas la route d'une expertise, dentaire ou autre, et surtout si ce Médecin compte réutiliser les mêmes méthodes que celles utilisées par lui-même et ses prédécesseurs pour examiner mes patients. En effet, je suis en mesure de lui proposer à tout instant plus d'une 100aine de cabinets dentaires tout - à - fait compétents pour continuer valablement sa mission d'expertise dentaire à Liège, l'Université de Liège - Tour de Bavière - n'étant pas l'unique endroit ayant pareille infrastructure adaptée. Quant à son titre de " consultant à l'Université de Liège", il n'était pas sans savoir en 1995 que ce titre était une nomination temporaire puisqu'elle avait pour unique but de le conduire à une nomination au titre d'Enseignant à l'Université Catholique de Louvain à B 1200 - Bruxelles en Woluwé.

    De plus, pourquoi le Dr THONE devrait-il refaire une expertise en 1999 ? Le Dr THONE estime-t-il que son expertise de 1995 n'est plus valable en 1999 ? Et seulement depuis ma réponse du 23 décembre 1999 ? Cette réponse ne concerne que le texte de son document " expertise " de 1996 et je n'ai dû faire appel à aucun examen clinique des patients depuis ses propres constatations cliniques de 1995. Le Docteur THONE aurait pu au moins se déplacer ce mercredi 24 mars 1999 devant le Tribunal correctionnel de Liège pour se justifier sur ses méthodes d'examens et reprises dans le texte d'expertise judiciaire. A moins que le Dr THONE estimerait que Monsieur le Juge MANKA ne mériterait même pas la dépense d'un déplacement unique aller - retour Bruxelles - Liège ?

    N'oublions pas que, sous des méthodes d'examen des plus critiquables, le Dr THONE avait rapporté dans son " expertise " qu'il avait la CERTITUDE que Guy COTTON n'avait pas réalisé une série impressionnante de soins dentaires. Aujourd'hui, il s'esquive purement et simplement devant ses RESPONSABILITES qu'il a proposé lui-même, et SOUS SERMENT, devant Mr le Juge d'instruction ? Pareil comportement est DANGEREUX pour la profession dentaire, et pour l'expertise en général.

    Pour une bonne information, je transmets les mêmes arguments aux Représentants de la profession dentaire qui étaient présent ce 23 décembre 1998 au Tribunal correctionnel de Liège.

    Restant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Maîtres, en l'assurance de ma parfaite considération.

    Guy COTTON, L.S.D.
    Gérant
     
 

 
 
     
    Le 16 mars 1999.
       
      Cher Maîtres,

      Objet : audience du 24 mars 1999, le Dr THONE étant reparti ad vitam aux vestiaires.

      Vous trouverez ci-joint un tableau qui fait la synthèse de l'ensemble du dossier débuté en 1990. Si Monsieur le Juge MANKA et Monsieur le Procureur du Roi estiment encore que ce dossier est " compliqué ", c'est suite à la mixture composée par ALBERT, ERNOTTE, FRANCOIS, JEUSETTE, THONE, DEBATTY, LEMMENS et Cie. Chacun veut une part d'un gâteau, chacun est sûr de réussir, mais aucun ne concerte son voisin pour savoir ce qu'il a dit. Comme vous le répétiez le 23 décembre 1998, " on ne peut voir que ce que l'on connaît " (3) deviendrait encore plus réalité à Liège.

      Mes petites éprouvettes à " échantillons anatomiques " continuent à fleurir bon nombre de mes Attestations et certaines Mutualités, surtout la Chrétienne et la FMSS (Liège, Namur, Bruxelles), prennent le risque de me renvoyer ces " déchets anatomiques " par la poste. Certains de ces " déchets " me reviennent systématiquement transformées en " filet américain " par un malencontreux coup de poing d'un cachet de la poste et chaque expéditeur d'un " déchet " se fait rappeler la rigueur d'une Loi belge sur l'élimination des " déchets anatomiques ".

      Je m'attendais à la réaction du Dr THONE. En effet, quel malin plaisir peut prendre un DOCTEUR EN MEDECINE, futur Enseignant universitaire, à défiler QUATRE heures devant le Tribunal correctionnel de Liège, " la queue entre les jambes " ? Je l'aurais quand même cru un peu plus courageux et de me reconnaître au moins une certaine valeur dans mes arguments du 23 décembre 98.

      Quand à la Justice et au Parquet liégeois, si ils se contentent de jeter l'éponge sur le ring devant la défaite du Dr THONE en 1999, elle n'en sortira pas grandie. En effet, je peux affirmer, preuves à l'appui, que bon nombre d'acteurs, nantis d'une quelconque autorité, administrative ou judiciaire, se sont moqué d'elle tout au long de ce dossier dentaire. Tout comme le Dr THONE, ils attendent tous que Mr le Juge MANKA jette encore des éponges et qu'il n'y aurait aucun perdant, ni aucun gagnant. Et ensuite, qui pourra encore jeter une éponge pour un Juge ou un Procureur du Roi ?

      Le " NON LIEU " (1)ne m'intéresse pas : ces mêmes acteurs ont eu le temps et les libertés, administratives et judiciaires, de chercher ma peau pendant plusieurs années. Ils ont raté et ils rateront encore parce que rien n'aura bougé dans le domaine de l'expertise dentaire. Si je n'ai pas un ACQUITTEMENT (2) pur et simple, je me contenterai aussi de conserver mes petits secrets d'expertises car, que l'on soit administratif ou judiciaire, " on ne peut voir que ce que l'on connaît (3) " en dentisterie.

      Restant à votre entière disposition, je vous prie de croire, Maîtres, en l'assurance de ma parfaite considération.

       
      Guy COTTON, L.S.D.
      Gérant
       
      (1) : n'est valable qu'en Chambre du Conseil (novembre 1996)
      (2) : est valable en Correctionnelle : ou c'est la condamnation assortie d'une peine; ou c'est l'acquittement.
      Encore faudrait-il que cet acquittement ne soit pas assorti d'un « au bénéfice du doute ». En effet, tout doute ne peut provenir que des (trop) nombreuses expertises qui se contredisent, elles-mêmes et entre elles. C'est ce qui a finalement donné naissance à un P.O.V. ©
      Ce P.O.V. © est unique au monde mais, malheureusement, il est Belge . . .
      D'un autre côté, j'ai - comme qui dirait - la « vague » impression que la Justice belge n'a pas l'air d'être très bien équipée en Expert(e)s dentaires . . .
      (3) Professeur A. Jeanmonod, France.
       
 
 
 

 

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