Bonjour,
CONCERNE : Correctionnelle du 23 décembre 1998, 8ème Chambre, 9 heures.
Tout vient à qui sait attendre : le dossier a débuté en décembre 1990 et la première audience de «ma» correctionnelle a débuté le 23 décembre 1998.
C'est en Chambre du Conseil (novembre 1996) que j'avais demandé pour avoir «ma» correctionnelle, plutôt que la «suspension du prononcé» qui était prévue par mon ancien Avocat. Voilà qui est fait de puis le 23 décembre 1998. Premier constat positif : il est impossible que ce dossier pénal parte à la prescription en 2002, voeux émis par plusieurs opposants...
Je tiens à remercier ici tous ceux qui m'ont aidé dans un si long chemin.
Ces remerciements vont d'abord à mon épouse, Colette, et à mes enfants, Phillip et Pierre. Sans eux, rien n'eût été possible.
Ces remerciements vont aussi au Professeur Jean LECOMTE, Enseignant de la «Physiologie Humaine» dans les Candidatures en Sciences Médicales de l'Université de Liège. Il m'a formé à cette sciences avant que je ne découvre son application en dentisterie. Malheureusement, Jean LECOMTE nous a quitté définitivement en 1996.
Merci aussi et surtout au Professeur émérite Albert JEANMONOD (Université de Paris VII) et à l'enseignement d'Occlusodontologie qu'il m'a donné sur de nombreuses années : "On ne peut voir que ce que l'on sait» et «ne rien voir ne veut rien dire». On pourrait traduire ces pensées par : «quand on ne sait pas, on se tait». «C'est tout ce que je sais, mais çà, je le sais», comme disait Jean GABIN.
Merci aussi à l'équipe «SHolmes» : Chantal, Françoise, Jacques et Jean-Michel. Nous étions réunis par l'Intenet depuis janvier 1997 pour tenter de digérer les onze kilogrammes du dossier «COTTON et son P.O.V.».
Merci aussi à René : sans être sur l'Internet, il a su calmer les ardeurs d'un Confrère aux bons moments.
Merci aussi aux supporters qui sont venus, accompagnés ou non de leur épouse, assister à la première audience du 23 décembre 1998 : René, André, Roberto, Guy, Jacques, Robert, etc. Leur présence, même si elle paraissait passive, me fut d'un excellent soutient moral.
Pour des raisons déontologiques, je ne citerai pas les noms des Confrères ci-dessus, mais ils se reconnaîtront en parcourant ces lignes.
Merci à mes patients : ils ont eu la sagesse de croire qu'une solution nouvelle existait pour eux au travers de l'Occlusodontologie. Aujourd'hui, ils sont heureux, puisque leurs enfants n'ont pas dû porter un appareil orthodontique et que les adultes ont pu définitivement se libérer de leurs myalgies tenaces («migraines»).
Un remerciement tout particulier à l'une d'entre elles : Colette. Sa présence a permis de montrer aux Magistrats ce qu'était un PMRI-PO en métal, appareil strictement inconnu de la part des professionnels dentaires belges.
Afin de n'oublier personne, merci à tous ceux, qui de près ou de loin, m'ont soutenu dans ces longues années.
La Belgique est encore à l’âge de la préhistoire dans le domaine de l'Expertise dentaire et maxillo-faciale. Ce dossier correctionnel en est le triste témoin. Il ne tient qu'aux Juges belges, s'il cherchent «LA VERITE», de mieux choisir leurs Experts et de cesser de croire qu'un Expert pourrait être expert en tout : les sciences évoluent trop vite pour que l'on puisse humainement tout connaître.
Et quand l'Expert est dépassé dans une spécialité particulière, il devient une obligation pour celui-ci de s'entourer de «SAPITEURS». Contrairement à l'Expert, le Sapiteur n'est pas assermenté. Par contre, il apporte une aide considérable à l'Expert et dans les domaines où ce dernier n'est pas suffisemment compétent pour répondre avec précision aux questions posées par le Juge.
S'il faut tirer une leçon de cette expérience belge unique, mettons tout en oeuvre pour créer un «Collège National d'Experts». Ce dernier aurait pour but de maîtriser le fonctionnement de toute expertise médico-légale. Il y va de l'intérêt des patients, autant que de celui des praticiens médicaux.
Mais, ceci est à nouveau de la «préhistoire» belge, tout comme l'expertise dentaire actuelle. En attendant, rendez-vous le 13 janvier 1999 à la 8ème Chambre du Tribunal correctionnel de Liège où le Juge transmettra officiellement mes conclusions techniques à l'Expert judiciaire, le Dr Michel THONE. Ce dernier aura DEUX MOIS (1) pour emettre une réponse. Ensuite, une confrontation publique sera prévue.
(1) Aura-t-il assez de temps pour lire treize pages?... En France, ce délai est ramené à CINQ JOURS OUVRABLES. De la «préhistoire» belge, vous disais-je...