NEWSLETTER 3 - 17 MAI 1999
Bon, alors, ca va chez vous? Nous, on a pas tellement avance depuis la derniere niouzelaiteure, vu qu'on est quand meme reste pres d'une semaine a New York, bien au chaud sur la 57e E (merci papa Kayser). Nous sommespour l'instant a Hagerstown, Maryland, ou nous sommes venus rendre visite a ma cousine Alice. Ceci dit, le voyage jusqu'ici n'a pas ete exempt de mesaventures cocasses et pittoresques que je m'en vais de ce pas vous narrer. Si ca vous interesse pas au fond de la classe, vous me le dites. Alors, d'abord, depart de New York, apres quelques jours avec les amies du lycee francais de Matthieu Kayser (merci matthieu), a trainer a Central Park, sur Broadway et devant la tele. Michaux, taisez-vous. Nous prenons le ferry pour Staten Island, histoire d'avoir la vue, et nos coeurs saignent de quitter Manhattan. Nos yeux embues de larmes se remplissent une derniere fois du paysage sublime et enchanteur que nous offre le skyline de la Ville. O urbain univers, o metropole erigee telle une babylone moderne, dechirant le ciel, metaphore moderne de la folie des hommes, une folie batisseuse, une folie debridee, une folie, euh, folle. Enfin bref, on part, et on prend quelques photos leger pourrave en partant. Sur Staten Island, petit probleme, on peut pas sortir, vu que tous les ponts sont des autoroutes a 10 voies reservees exclusivement aux voitures et que les trespassors seront prosecuted, ecarteles sur la place publique apres leur avoir arrache les ongles au moyen de pinces chauffees a blanc. Vous comprendrez aisement que nous ayons opte pour la solution "truck-stop" pour traverser. Michaux, dernier avertissement. Puis, direction Philadelphie, ou nous attend MarieFrance, la fille d'une amie de ma grand mere (merci Mana). Nous restons un jour chez elle, histoire de visiter Philly, ville historique, son Independance Park et sa Liberty Bell. On en a vite fait le tour, et on peut vivre sans. Nous avons quand meme appris quelques trucs sur la revolution americaine a travers toutes les visites gratuites qui sont offertes aux touristes. Bon Michaux, ca suffit, maintenant vous sortez. Sur la route de Hagerstown, nous passons par Coatesville, PA, ou, au detour d'une ruelle barree pour l'occasion, nous decouvrons le Coatesville Cultural Center qui fete l'ouverture de ses portes. Une cinquantaine de musiciens country et de danseuses de "clogging"(claquettes country), ambiance tres sympa, concerts dans la rue, chants et meme les amish du coin qui viennent tenir le stand merguez. Thomas en profite pour (tenter d')apprendre a danser le "clogging" et nous faisons un longue halte musicale. Puis, c'est le Dutch County, vers Lancaster: les amiches labourent avec leurs chevaux leurs habits noirs, leur coupe au bol, leur barbe et leurs chapeaux, le train a vapeur nous croise, c'est assez surrealiste comme ambiance... (papa, nous sommes passes au Red Caboose) Le soir, nous dormons chez de charmants fermiers qui nous offrent leur poulailler et quelques cookies, ainsi qu'un solide petit dej' le lendemain. Asseyez-vous, je n'ai pas fini. Vous sortirez quand je vous le dirai. Il commence a faire assez chaud, et nous nous approchons dangereusement des montagnes. En plus, apres Washington, nous n'avons plus de contacts avant le Mexique. La route va etre bien longue. On a deja appris par coeur tous les presidents des Etats-Unis, les capitales des Etats et pensons prochainement attaquer l'annuaire de Pennsylvanie. N'hesitez pas a nous faire signe si vous entendez parler d'une jeune milliardaire a forte poitrine habitant le Tennessee ou la Nouvelle Orleans prete a nous accueillir. Sur ce, vous pouvez sortir en silence, en rang deux par deux. A bientot La poutine ne fait pas le moine. Charles, Jobbe "smelly" Duval et leurs velos, Andy et Jose