Catherine de Médicis
Catherine de Médicis en
née à Florence (Italie) le 13 avril 1519. Elle est la fille
de Laurent II de Médicis (dit Le Magnifique) et la nièce
du pape Clément VII et de Léon X. Elle se maria le
28 octobre 1533, à l’âge de 14 ans, à Henri II.
Elle fut reine de France de 1547 à 1559. Elle eut plusieurs enfants,
qu’on disait «tous tarés»: Marguerite de Valois, François
II, Charles IX, Henri III, Diane de Valois, Élisabeth de France,
Claude de France... Son fils préféré fut sans
contredit Henri III. Elle essaya d’assurer l’avenir de chacun de
ses enfants par des mariages. Elle finit par devenir une épouse
heureuse malgré la présence de Diane de Poitiers, la maîtresse
d’Henri II. Elle est malheureusement dotée d’une constitution
maladive. Elle fut veuve en 1559 et fut régente à l’avènement
de Charles IX en 1560. Elle dut éloigner Antoine de Bourbon
pour obtenir la régence. Elle ne cessera de pleurer la mort de son
mari, elle prend le deuil éternel et ne porte plus aucun vêtement
de soie.
En 1560,
elle réunit les États Généraux à Orléans.
Elle n’en obtient pas de ressources financières mais fait avancer
sa politique religieuse. Trois de ses fils ont régné sous
sa tutelle: Charles IX, Henri III et François II. Elle fait une
politique habile et sans scrupule. On peut dire qu’elle compte parmi les
plus grands souverains que la France ait connue. Elle est exempte
de fanatisme de toute sorte. Elle cherche à réconcilier catholiques
et protestants avec l’aide de Michel de L’Hospital. Après
avoir oeuvré pour la paix, elle devient l’instigatrice du Massacre
de St-Barthélémy, qu’elle conseilla à Charles IX.
On la décrit
comme ayant une personnalité controversée, intelligente,
active, intrigante, grosse, le teint cireux et dissimulée.
En une soirée, il lui arrivait d’écrire une vingtaine de
lettres. Elle s’adonne au plaisir de la danse et de la chasse au château
de Chaumont. Elle aimait à rire. À partir de
l’accession au trône de son troisième fils Henri III, son
influence sur le gouvernement et sur le roi diminua. À l’âge
de 40 ans, elle s’installa au Louvre. À sa mort, un chroniqueur
écrit: «On n’en fit pas plus de compte que d’une chèvre
morte.» Elle est décédée à Blois (France)
le 5 Janvier 1589.