Página
Literaria
de Ophelia
OPHÉLIE
I
Sur l'onde calme et noire où dorment les
étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand
lys,
Flotte très lentement, couchée en
ses longs voiles...
-On entend dans les bois lointains des hallalis.(...)
II
(...) C'est que la voix des mers folles, immense
râle,
Brisait ton sein d'enfant, trop humain et trop
doux;
C'est qu'un matin d'avril, un beau cavalier pâle,
Un pauvre fou, s'assit muet à tes genoux!
Ciel! Amour! Liberté! Quel rêve, ô
pauvre Folle!
Tu te fondais à lui comme une neige au feu;
Tes grandes visions étranglaient ta parole
-Et l'Infini terrible effara ton oeil bleu!
III
-Et le Poëte dit qu'au rayons des étoiles
Tu viens chercher, la nuit, les fleurs que tu cueillis,
Et qu'il a vu sur l'eau, couchée en ses
longs voiles,
La blanche Ophélia flotter, comme un grand
lys.
Usted es la persona # en entrar a mi página.