Et ces divers détails :

« L'accord qui semblait si difficile à établir entre les deux tribus est enfin réalisé; afin d'éviter toute discussion future relative aux responsabilités de la guerre, elles se sent entendues pour agir en commun; la date pour le début des hostilités est fixé d'un commun accord au 11 novembre. Ce jour parait spécialement bien choisi, puisque l'on pourra fêter ainsi simultanément un armistice et une déclaration de guerre. De part et d'autre, on se déclare donc enchanté et les diplomates français et étrusques peuvent se féliciter d'avoir obtenu là un magnifique résultat. »
« Paris. - Les journaux d'aujourd'hui font ressentir les dangers que courrait la civilisation si les barbares étrusques étaient vainqueurs. Ils font remarquer notamment qu'ils ne parlent pas une langue indo-européenne, qu'ils jouent de la mandoline et qu'ils mangent du macaroni. »
« Paris. - Le roi de France, Anatole. et la reine des Étrusques, Miss Aulini, decident d'interrompre la partie de bésigue par correspondance qu'ils étaient en train de jouer. " Les intérêts de la nation, ont-ils déclaré, chacun dans leur langue, passent avant les plaisirs individuels, même royaux. " De nombreuses Françaises se sont bénévolement présentées pour remplacer Miss Aulini comme partenaire d'Anatole Un. »
« Capoue. - La mobilisation étrusque se fait dans le plus grand enthousiasme. »
« Paris. - Ia même chose. »
« New York. - Le conflit entre la Gaule et l'Étrurie va probablement tourner en conflagration mondiale. Les Ligures et les Ibères vont sans doute se joindre aux Gaulois; les Ombriens, les Osques et les Vénétes aux Etrusques. Le peuple polonais a déclaré qu'il soutiendra son alliée de toujours et qu'il mettra sa Vistule à la disposition du gouvermint froncé. »
- Quelle horreur! dit Catherine. Heureusement que nous sommes loin, très loin de tout cela.
- Oui, dit Pierre, tout ceci me laisse froid.