Avertissement

Ce site est le premier de ce style à avoir vu le jour en langue française. Depuis lors l'étiquette "francophone" a été accolée à de nombreux autres sites, sans doute pour détourner l'attention de ce pionnier fort critique sur le phénomène du néo bouddhisme...

Mise à jour : mars 2001
 

Le dernier Grasforff (Le Dalaï Lama, la biographie non autorisée)

Page importante au sujet des mouvements contestés : http://pema.free.fr/nkt.php3

 

A propos d'une "chaîne"

Depuis quelques mois une "chaîne" constituée sur le modèle des "chaînes de prières" à la mode pseudo-catholique (la chose est interdite par la hiérarchie concernée car c'est de la vulgaire sorcellerie) circule comme venant du Dalaï-Lama, il s'agit d'un texte qu'on doit reproduire et distribuer le plus possible. En échange, il est promis une "surprise", tandis que si on rompt cette chaîne, on doit s'attendre à quelque chose de négatif. Un examen du texte et de son contenu montre immédiatement que non seulement le Dalaï-Lama est bien incapable d'avoir lancé cette saloperie mais en outre son contenu n'a qu'un lointain rapport avec le bouddhisme. Or, des gens particulièrement naïf y compris des jeunes font circuler ce texte, soit par Internet soit en le distribuant dans des boïtes à lettres. Nous avons ainsi surpris un jeune couple se livrant à ce genre de distribution et qui s'imaginaient trouver un travail et résoudr eleur problème. Que l'on sache bien que ce type de chantage n'a rien de spirituel. Pas d'autre solution, au lieu de "refiler le bébé" que de détruire ce genre de documents. Il existe un excellent rituel pour le faire: prendre la "saloperie" avec des pincettes, y mettre le feu au dessus de la cuvette des WC et tirer la chasse en formant le voeu que les mauvaises influences véhiculées remonte la chaîne pour revenir à l'inventeur et envoyeur initial.

Important: A lire absolument!

Ce site atypique dérange un certain consensus. Il existe avons nous dit depuis 1996 et reçoit peu de courrier. Mais il arrive encore que des naïfs complètement anesthésiés par l'espèce de torpeur engendrée par le "politiquement correct" qui à cours s'imaginent que nous avons mis en cause des personnes rien que pour leur nuire. Et ils vont jusqu'à nous demander si nous sommes sûrs de notre faits. Bien que de telles questions soient rares, une tous les 6 mois environ, nous n'y répondrons plus ce qui nous évitera des remarques plus ou moins piquantes...

Le bouddhisme connait un succès grandissant mais ce succès résulte d'un malentendu. C'est bien en effet la seule religion à laquelle on peut se convertir sans le moindre risque social. Il n'en va pas de même pour l'Islam car on pourrait citer à ce propos, le cas de chercheurs universitaires qui ont été privés d'accès à leur laboratoire...

A quoi cela tient-il? Le bouddisme, à tort, passe pour n'être pas une religion mais une "philosophie", ce qui permet éventuellement de l'accommoder comme n'importe quelle salade individualiste. En réalité le bouddhisme est bien une religion car il propose des moyens de salut dans l'autre monde. N'est-il pas devenu célèbre à cause notamment d'un fameux "Livre des morts tiébétains" ou Bardho Thodol?

Quoiqu'il en soit, le bouddisme est très "écolo", les animaux y sont choyés et comme à l'heure actuelle on est finalement plus respectueux des cafards et autres vermine que de son voisin, il est au fond "très tendance"...

Mais le pire de tout est qu'il professe une croyance en la réincarnation? C'est vrai en une certaine manière mais c'est faux d'un autre point de vue. En fait on parle seulement de "renaissances" tout ern insistant sur le fait que la chance d'obtenir une "naissance humaine" est statistiquement si infime qu'on peut la tenir pour inexistante (voir la fameuse histoire de la tortue qui remonte du fond de l'océan et qui passerait sa tête dans le trou de l'unique plache trouée flottant à sa surface...)

Si la croyance en de possibles renaissances, plus animales qu'humaines, joue chez les Orientaux le même rôle que la croyance en un enfer éternel dans les monothéismes, il n'empêche que les Occidentaux rêvent secrètement de renaître beaux, riches afin de pouvoir entretenir un harem remplis, à leurs convenances de jolies femmes ou même de mignons.

Ne riez point le bouddhisme de la plupart des occidentaux se résume à peu de choses près à cette caricature et c'est lamentable qui engendre une littérature détestable.

Notons en passant que parmi les ouvrages sur le Tibet qui encombrent les étals des libraires, il en est un en particulier dont l'auteur occidental mériterait d'être cloué au pilori. Il s'agit du livre de Patrick Amory intitulé Le moine rebelle et qui raconte la vie d'un exilé tibétain. Ce livre est un bel exemple de tartufferie occidentale. Celui qui est censé raconter son histoire étant incapable de communiquer autrement qu'en tibétain ou en chinois mandarin, l'auteur a mis le liant pour rassembler les quelques informations qu'il a pu glaner. Ca donne un résultat pitoyable où il est question de "prières du soir" et autres fantaisies qui n'ont guère de rapport avec l'esprit du bouddhisme tibétain. Quant on fiat parler un lama, on entend en fait un journaliste occidental raconter l'invation chinoise avec le style qui leur est particulier. Tout est si faux qu'on a parfois l'impression que je jeune moine a reçu du Dalaï-Lama mission de fédérer une révolte en faveur de l'indépendance, ce qui est proprement impossible. Mais le plus comique c'est d'entendre un tibétain parler comme les jeunes des banlieues avec certaines expressions bien de chez nous qui ne peuvent en aucun être sorties de la bouche d'un enfant du Pays des Neiges.

L'auteur ayant permis à son héros de s'établir en France, nous nous sommes laissé dire que par ce livre, il aura voulu se faire défrayer d'un investissement qu'il s'agissait au moins de récupérer avant de le faire fructifier.

Puisque nous parlons de livres, nous pouvons bien annoncer la parution prochaine d'un livre à ranger dans la catégorie des impostures. Un journaliste pas du tout bouddhiste, s'apprête à patronner un jeune occidental, policier municipal de son état, qui prétend être le dernier détenteur d'une lignée tibétaine spécialisée dans les arts martiaux. Or s'il existe des ressemblances entre les postures de certaines divinités et des gestes typiques des arts martiaux asiatiques, il a été démontré que de telles lignées n'ont jamais existé. Cette histoire commence avec une réflexion d'un neveu d'un lama d'un centre éplingé ici à propos des agissements de certains "disciples" espagnols et cette réflexion somme toute innocente et sans portée fut à l'origine de cette belle crise de mythomanie que nous dénonçons présentement et pour finir nous dirons que le policier en question ne manque pas d'inviter de grands hiérarques à en passer par sa guidance pour se faire doucher sous certaines cascades d'une région fertile en toutes sortes d'affaires d'un autre genre qui défraie la chronique assez régulièrement. Certains de ces hiérarques répondant que s'il s'agit d'une initiation si "secrète", ça ne peut pas les concerner vu qu'ils ne font rien dans ce domaine... A noter que l'espèce d'illuminé dont il s'agit a des disciples dans des services de sécurité arabes et l'on nous a cité le cas d'un marocain qui l'a pris pour "maître"...

Pour en revenir à notre propos initial, nous dirons que ce n'est point avec une particulière gaité de coeur que nous laissons subsister sur ce site certaines dénonciations d'affaires au demeurant anciennes qui se rangent en deux catégories. Il y a celles où des lamas ont été impliquées directement dans des malversations et des détournements et celles où des lamas ont manqué de discernement ou on négligé de dénoncer de prétendus disciples qui se sont recommandés d'eux. Que ces affaires soient "classées" ou que les délinquants se soint amendés, c'est possible mais il est nécessaire d'en conserver le souvenir car les tibétains sont loin d'être des anges. Du reste, si l'on en croit une certaine mythologie la race serait née des accouplements d'un singe et d'une démone aussi et sans vouloir les "diaboliser", on aimerait malgré tout avoir quelques indications au sujet de l'interprétation traditionnelle que l'on fait de ce singulier conte.

Les tibétains ne sont pas simplement "moqueurs", ils sont souvent très cancaniers et les histoires qu'ils peuvent raconter pour éloigner une clientèle crédule des disciples qu'ils jugent dangereux pour leur image de marque n'a certes rien à envier des procédés auxquels pouvaient avoir recours l'hypocrisie fielleuse des anciennes dames patronesses du catholicisme.

Nous les avons souvent comparés à des immigrés d'un certain genre car à l'époque où la France et l'Europe n'avaient point encore levé des taxes pour pouvoir payer les victimes du mondialisme à ne rien faire, nous étions tout juste bon pour faire les frais d'une certaine mégalomanie immobilière dont il faut actuellement continuer de payer les traites. Les choses ont changé et comme nous sommes presques ruinés et que nous sommes devenus plus regardants, les tibétains se tournent plus volontiers à présent cer l'Asie du Sud-Est où de très riches marchands qui comptent en dollars sont assez superstitieux pour leur faire des dons somptueux dans l'espoir de faire prospérer leurs affaires d'une part et de bien renaître pour continuer ainsi leurs trafics... Notez que ce sont les mêmes qui paient des fortunes pour déflorer de jeunes vierges, en Thaïlande ou ailleurs, fausses vierges que des maquerelles s'empressent de recoudre pour les faire resservir à prix d'or...

Enfin quand nous voyons des lecteurs nous faire en somme le reproche de ne pas accepter de croire que tout le monde il est beau il est gentil, nous ne pouvons nous empêcher de croire que si ce genre de mot d'ordre ne vient pas du bouddhisme, le néo-bouddhisme frelaté qui s'installe en Occident joue néanmoins un rôle d'appoint très subversif quant au climat d'angélisme que nous dénonçons et qui tend à vouloir nous empêcher d'appeler un chat un chat. Il y aurait bien des choses à dire à ce propos. Contentons-nous de souligner qu'un pseudo bouddhisme favorise ces nouvelles "valeurs morales" qui prétendent, sous prétexte d'égalité humaine, à accepter toute la misère du monde. Une simple façon de parler car dans bien des cas, il ne s'agit pas de secourir mais de subir un véritable rackettage de la part de groupes humains qui nous haïssent pour de très mauvaises raisons. Passe encore pour les tibétains car si ce sont parfois des trafiquants de bas étage (on pense à ces lamas qui font venir et installent leur parentèle dans leur monastère et en font de vulgaires parasites...), ils n'ont jamais été cause d'insécurité publique...

Le bouddhisme n'est certes pas une mauvaise religion ou une religion fausse du seul fait qu'on s'en fait une idée erronée et que cette dernière a beaucoup de succès mais il réclame, pour être pratiqué correctement, un minimum de repères qu'il faut malheureusement trouver en dehors de ce qu'il enseigne car l'espèce de catéchisme conventionnel qui a cours dans les "centres" n'a point le caractère percutant qu'il devrait avoir pour pulvériser l'énorme couche de crasse mentale que constitue la jobardise pseudo-spiritualiste des Occidentaux gagnés par le new-age et ses sottises plus ou moins criminelles.

Enfin terminons par une note amusante: comme chacun sait, les tibétains sont fertiles en tulkous et ils daignent les fabriquer au besoin avec des occidentales. Dans ce domaine la palme du génie semble revenir à un lama qui après avoir défroqué a engrossé une ancienne Miss quelque chose et le fruit des entrailles de cette dernière se trouve sur le point d'être reconnu comme une grande "réincarnation". Notons que ce lama est de ceux qui ont opté pour un Karmapa qui n'est pas celui que le Dalaï-Lama a désigné comme le vrai... Le fait est qu'il devient de plus en plus difficile d'adhérer à de telles dérives quand elles se cumulent...

Nous voulons bien croire au "merveilleux" mais point trop n'en faut...

Qu'on se le dise!!!